L’art de soigner par les plantes
Depuis toujours, humains et animaux ont trouvé dans la nature les éléments pour se soigner. Même de nos jours, plus de 50% des médicaments « industriels » sont toujours élaborés à partir d’extraits de plantes ou bien répliquent certaines molécules naturelles.
Cependant, même dans la nature, tout n’est pas sans risque. L’auto-médication peut en effet se révéler soit inutile, soit préjudiciable. Certains remèdes peuvent être dangereux, d’où l’importance de la combinaison des produits utilisés et de leurs actions.
La Phytothérapie scientifique moderne a redécouvert l’intérêt thérapeutique des plantes.
Comment ?
Tout simplement en identifiant :
– les principes actifs,
– leurs modes d’actions,
puis en validant parfois des usages ancestraux et empiriques, tombés en désuétude avec l’avènement de la chimie moderne du 20ème siècle.
Des synergies d’herbes officinales pour mieux guérir
Pour la médecine traditionnelle chinoise, le principe de base en phytothérapie consiste à combiner le plus souvent une série de plantes médicinales pour obtenir l’effet désiré. Elle procède alors selon un ordre bien établi.
Une stratégie de soin hiérarchisée
Au sommet de cette hiérarchie se trouve l’herbe “empereur” qui détermine la plante utilisée pour guérir la maladie principale.
Après l’herbe « empereur », la médecine chinoise place une ou des plantes “ministres”. Subalternes, elles sont destinées à traiter les maladies secondaires.
On peut encore envisager d’utiliser d’autres herbes officinales pour appuyer le traitements des plantes empereur et ministres.Ce sont les “messagers” : elles seront choisies pour permettre aux précédentes plantes d’atteindre plus facilement les parties du corps à soigner.


